Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BLOGART(LA COMTESSE)
Derniers commentaires
Pages
folk
19 août 2007

Band original

Saluons un évènement discographique de première importance:la parution d'un superbe livre sur la  carrière de l'impérissable et unique Band,jadis accompagnateur du Bob Dylan électrique(voir le film de Scorsese,déjà chroniqué.Ce livre nous propose 5 CD et un DVD,survolant plus de 30 annnées de musique américaine,et de la meilleure.



Entendons-nous bien,The Band n'a jamais été une usine à tubes et l'on n'entre pas dans cette saga comme dans les Goldies des Beatles ou des Beach Boys,ce qui ne retire rien à l'immense talent des Scarabées ou des Enfants de la Plage.The Band n'appartient à aucune catégorie.Bien que leur musique paraisse d'inspiration sudiste,les membres du groupe sont au quatre cinquièmes canadiens et The Band n'est ni Lynyrd Skynyrd ni Creedence Clearwater Revival.Plusieurs périodes jalonnent la vie du Band.Au commencement était le  rockabilly quand ils accompagnaient,sous le nom de The Hawks,le chanteur Ronnie Hawkins,maître du genre et les premiers morceaux de cette anthologie nous rafraîchissent les oreilles agréablement.Le rockabilly ça swinguait méchamment.


Mais la grande rencontre des musiciens fut celle de Bob Dylan qu'ils accompagnèrent sur scène lors de la "mutation" électrique  du maître.On retrouve ainsi quelques titres,Just like Tom Thumb's Blues,Can you please crawl out your window?Puis The Band devait poursuivre son propre chemin.Cette collection brosse un tableau fidèle de leur évolution avec de nombreux extraits de leurs meilleurs albums:Music from Big Pink,The Band,Stage fright,Moondog Matinee.Leur musique souvent très élaborée mélange  des influences texanes,californiennes avec un patrimoine rappelant par instants la musique d'Europe de l'Est qui devait déteindre sur la country.The Band c'est tout cela à la fois.Ecoutez-les!


On devait retrouver The Band,filmé par Scorsese dans The last waltz,leur concert d'adieu avec des invités prestigieux en 76 à San Francisco.Puis,et c'est la dure loi du rock,vint la séparation avec des disques en solo mais jamais Robbie Robertson,Rick Danko,Richard Manuel,Levon Helm et Garth Hudson ne devaient atteindre à nouveau l'état de grâce.Richard Manuel s'est pendu en 86 et Rick Danko est mort peu après.Ecouter The Band c'est accéder à l' univers complexe d'un groupe rock avec mandoline,accordéon,violon et de subtiles harmonies vocales et instrumentales,une rareté...


           

                           


De gauche à droite et de haut en bas Robbie Robertson,Rick Danko,Richard Manuel,Garth Hudson et Levon Helm.Merci Messieurs.

Publicité
21 juillet 2007

Une chanson:Maggie(specially dedicated to Holly Golightly)

    

            Une fois n'est pas coutume,cette chanson est dédiée à l'auteure du plus beau journal que j'aie rencontré depuis deux ans ici même.Et je pèse mes mots ne voulant pas la gêner.Je viens seulement de découvrir cette chanson de Colin Hay,Australien ancien membre de Men at work.Holly connaît sûrement déjà le clip,elle qui sait tout d'Audrey.Elle ne sait pas peut-être que je lui dois la lecture de Peter Pan,lecture tardive pour moi,mais au pays de Neverland le temps importe peu.Bon voyage Holly!Dans d'autres contrées...Audrey's gone,Maggie's gone,Holly's gone...Things go wrong.

http://www.youtube.com/watch?v=D0cyoZX2EXY  33-1066 Audrey Hepburn in

Going Somewhere

14 juillet 2007

Remember me to one who lives there,she once was a true love of mine

   Ces deux lignes si simples sont communes à deux chansons que j'adore et qui parlent de la chose la plus fréquente au monde,l'amour perdu,l'amour d'antan,et l'oubli,jamais total.

http://www.youtube.com/watch?v=GmLL4Fzmo8c

http://www.dailymotion.com/video/xtcvf_bob-dylan-johny-cash-girl-of-the-no_music

Well, if you're travelin' in the north country fair,
Where the winds hit heavy on the borderline,
Remember me to one who lives there.
She once was a true love of mine
.

http://www.youtube.com/watch?v=Dau2_Lt8pbM

Are you goin to scarborough fair? parsley, sage, rosemary and thyme
Remember me to one who lives there, she once was a true love of mine

    On a tous en nous quelque chose de La fille du Nord ou de Scarborough Fair.Quant à moi je vous le dis,si vous la rencontrez dites-lui,dites-lui...

    Que résonne encore son rire un peu moqueur quand je chantais pour elle

    Que ses cheveux ont toujours la noirceur de ces jours,même et surtout s'ils sont de neige

    Que les sourires d'après elle sont devenus grimaces

    Que ma plume a séché,que je ne suis pas Nerval

    Que ma vie s'est comme évanouie mais pas plus mal que d'autres

    Qu'il y a des lustres que j'ai cessé de rire

    Que mon fils a un fils et qu'ils ne sont pas siens

    Que de nos années d'émeraude le temps a décidé

    Et que les quelques mots qui me viennent enfin

    Portés par les oiseaux de falaises en vallées

    Sont tout à sa ferveur

                                                

                                   Avec le concours de Bob Dylan,Johnny Cash,Paul Simon et Art Garfunkel,quatre hommes qui ne sauront jamais à quel point ils ont compté dans ma vie.

17 juin 2007

Eeguab's Frisco Bay Blues

This is my song folks!

Call it "Frisco Bay Blues"

Got it on my mind for a long while

Let me take you and walk on miles

No papers,no names,ain't no use

Just hear about my days of rock.

Nineteen were my summers

When I was the king of the hill

Let's Go to San Francisco http://www.youtube.com/watch?v=Fqztnc1L7eE

Mama Cass dancing in the streets

Lovin'Spoonful riot city's hit

Then my life would fulfill

With Golden Gate slumbers

San Francisco http://www.youtube.com/watch?v=eKeXkhxiq6I

But needles on the beach

Had to be heartbreakers

And paradise lost on motorways

Anthems for the sun did'nt more amaze   

Road became greasy to bikers

And friends beyond the reach

http://www.youtube.com/watch?v=vjh9D7BgMFQ

As I get by all along my existence

Dreamy romance never slid out of my soul

Rust shall never be mine

And coloured corduroy gold mine

Still bouncing joyful

Another life would'nt make no sense.

        J'ai retrouvé par hasard ce texte admirable mais j'ignore quel groupe fabuleux a pu l'enregistrer.Une pure merveille n'est-ce pas?J'en ignore aussi la musique.

28 mai 2007

Il était à Woodstock

Mixed Bag

    Sorti de ma malle magique le très bel album de Richie Havens Mixed bag ,premier véritable opus sorti en 67 de ce Newyorkais né en 41 mélange approximatif de Bob Dylan et de Bobby McFerrin.Cette comparaison n'engage que moi.Des nouvelles de la pochette:le recto est toujours très acceptable,la guitare sur fond bleu et la veste noire de Richie sont du plus bel effet.Le verso et la tranche par contre agonisent sous les taches que je crois de café mais d'un café plus que trentenaire.A l'audition le "charme" du vinyl est plus près de la perceuse que du chant d'un passereau.Allez il me faut me résoudre à à une nouvelle commande  CD pour réactiver ce vieux Richie.

   Richie Havens a toujours été un adepte des reprises,ce qui ne l'empêche pas d'écrire aussi.Ce sac varié contient une remarquable version d'une des meilleures chansons de Dylan,l'une des plus touchantes à mon avis Just like a woman,ainsi que la  belle réussite d'un titre des Beatles,le symphonique Eleanor Rigby auquel Richie donne un swing inattendu.Sa façon de jouer de la guitare avec à la main droite un style très "percussion",c'est peut-être un peu l'apport de l'Afrique à Woodstock.Bien sûr on n'en parle jamais mais Richie Havens continue sa carrière.Je vous propose cet oiseau en plein vol,extrait de Mixed bag,et ne peux  résister à vous faire découvrir Richie "en groupe" dans cette si belle version de mon morceau préféré Eight miles high,par son créateur Roger McGuinn,sans les Byrds mais avec une partie du Band.J'espère que vous suivez.

http://www.youtube.com/watch?v=AcS81SdSOv4 High flying bird

http://www.youtube.com/watch?v=O9McvRFfrIQ Eight miles high

Publicité
21 avril 2007

La dame venue de Baltimore

    J'ai fait un tour au pays de mes vinyls.Je ne m'y étais pas rendu depuis un bail et y ai retrouvé au verso de la pochette ci-dessus l'un de mes amours de jeunesse,la Susan Moore à laquelle Tim Hardin a consacré ce concept-album en 1969.Oui on appelait ça comme ça.Ce disque je l'ai acheté pour trois raisons.D'abord Rock et Folk l'aimait bien et moi j'aimais bien Rock et Folk.Je sais c'est loin.Deuxième raison:la voix de Tim Hardin me plaisait depuis ses jolies chansons comme Hang on to a dream,If I were a carpenter,Lady came from Baltimore(Lady's name was Susan Moore,déjà).Troisième raison,imparable,la photo,en robe longue et dans les sous-bois de Susan Moore.A tomber.Mes amours de l'époque cahotant allégrément d'échec en défaite,nanti d'une timidité qui devait durer dix ans encore,cette image était devenue en moi l'archétype de la femme,belle,inaccessible pour qui je me devais d'écrire.Il me semble que quelque part j'écris encore pour elle.

   Le titre complet de l'album est Suite for Susan Moore and Damion-we are-one,one,all in one et ce disque eut très peu de succès.La pochette s'ouvre et apparaissent à gauche la divine Susan,en noir et blanc et en légère plongée et sur l'autre page Damion le fils de Tim et de Susan.Car Susan Moore a eu un fils mais pas avec moi.Moi qui dans ces années peinais beaucoup à être one,one,all in one avec qui que ce soit.Allez retour à la musique.

   Suite for Susan Moore est divisé en trois implications et ue fin d'implication dont voici les titres.Vous aurez compris que rien ne dure et surtout pas l'amour.Et que depuis la première chanson d'amour jusqu'à la naissance,la flamme de jadis,la solitude il ne reste bientôt plus qu'un prénom.

1. First Love Song
2. Everything Good Become More True
3. Question of Birth
4. Once-Touched By Flame
5. Last Sweet Moments
6. Magician
7. Loneliness She Knows
8. Country, I'm Living In
9. One, One, the Perfect Sum

10. Susan

      Sur le plan musical cet album est sobre,teinté d'influences jazz,réalisé en petit comité parfois réhaussé d'une trompette ou d'un sax. Trois des morceaux sont simplement lus par Tim Hardin.Encore deux détails.Cette Susan allait être vite concurrencée dans mon coeur par une autre Suzanne qui        devait me prendre la main pour m'entraîner au bord de la       rivière.

http://eeguab.canalblog.com/archives/2006/08/20/3057242.html

        Et Tim Hardin mourut évidemment d'une overdose       idiote en 80. Je n'ai guère à vous proposer que cette bêtise heureusement agrémentée du talent de Tim  dans Hang on to a dream.

http://www.youtube.com/watch?v=NO0_ON267GM

9 mars 2007

Une chanson:Come away Melinda

http://www.youtube.com/watch?v=Xlef9pDMssw

Come Away Melinda (a Collection Of Classic Ballads)  Come away Melinda.It's nothing,just a picture book,before they had the war.

   Voilà une chanson qui me fait toujours autant d'effet.N'ayant pas trouvé la version de Tim Rose,ma préférée,je vous propose celle du groupe Uriah Heep qui oeuvra jadis dans les eaux deep purpliennes en gros.De même que j'adore Stairway to heaven de Led Zeppelin  je trouve que les groupes tendance hard seventies sont parfois très à l'aise dans la ballade.Ils confèrent à cette si jolie chanson pacifiste une rage magnifiée.Qu'en pensez vous?

7 mars 2007

Le dernier Ferry

Dylanesque http://www.youtube.com/watch?v=GhrH7CuqWzo

Les chansons de Dylan sont une mine et depuis longtemps,se prêtant à de multiples adaptations.L'univers de l'ancien leader de Roxy Music,qui trimballe depuis des décennies une image de glamour-rock-crooner-enjôleur(mais tout cela de qualité) semble à des lieues du Zim et pourtant ce serait mal connaître la richesse des compos de Dylan et la souplesse du brillant Bryan.Celui-ci déjà interprète de nombreux standards(écoutez As time goes by,de Casablanca par exemple) s'est parfaitement réapproprié les mélodies dylanesques.

   De vieux complices,Chris Spedding,Brian Eno bien sûr,Paul Carrack,Robin Trower sont à ses côtés.Pas précisément des perdreaux de l'année mais des pointures.Bryan Ferry a mélangé des titre très connus,All along the watchtower,The times they are a-changin',Knockin on Heaven's Door et d'autres moins célèbres et à découvrir.Mais Dylan a ses thuriféraires,incollables sur ses enregistrements et qui,je l'espère,aimeront les versions de Bryan Ferry.Peu importe,une chanson est faite pour être entendue et ma foi,Bryan Ferry n'est pas le plus mal placé pour être notre guide en Dylanie.

4 février 2007

Une chanson:Lalena

La plus belle chanson du répertoire du barde éternel,j'ai nommé Mr.Donovan Leitch.Mesdames et messieurs,ma vieille amie Lalena,en une version très récente.Ne croyez pas ceux qui parlent de lui comme d'un vague clône de Dylan qu'il a dû être cinq ou six semaines.Ne croyez pas que Mellow yellow est sa meileure chanson.Ne croyez pas qu'il n'a plus rien à dire.Ne croyez pas que l'album Sutras(97) est autre chose qu'un perle musicale cristalline et enchanteresse.Et puis croyez ce que vous voulez mais écoutez Lalena.Dans la version ancienne finalement cause disparition.

http://www.youtube.com/watch?v=pAttXmiViLM

When the sun goes to bed
That's the time you raise your head,
That's your lot in life, Laleña
Can't blame ya, Laleña.
Arty tart, ladeda,
Can your part get much sadder ?
That's your lot in life, Laleña.
Can't blame ya, Laleña.
Run your hand through your hair,
Paint your face with despair.
That's your lot in life, Laleña
Can't blame ya, Laleña.
When the sun goes to bed
That's the time you raise your head.
That's your lot in life, Laleña
I can't blame ya, Laleña.
Arty tart, oh so ladeda,
Can your part ever get, ever get much sadder ?
That's your lot in life, Laleña.
I can't blame ya, Laleña, no, no, no, Laleña,
Oh, Laleña.

Ces paroles seront retirées sur demande et sans délai en cas de litige.

http://www.youtube.com/watch?v=2rXbN9vs6E0

2 février 2007

Voyage en Harmonie(ou bing!Crosby!)

Voilà un joyau.

VoyageD'abord l'objet:il est splendide sous forme de coffret 3 CD à manipuler avec précaution(en voiture par exemple),d'une couleur brune mais je ne suis pas très doué pour les couleurs.Au milieu se découpe le visage pas trop rond encore de David avec ses moustaches gauloises.Un livret de 130 pages,très soigné et très lisible,ce qui est loin d'être toujours le cas.Et après une préface de Graham Nash le vieux complice on retrouve la vie de David et son oeuvre avec plein de photos peu connues et Roger,Chris(Byrds) plus bien sûr les trois autres mousquetaires(Stephen,Graham et Neil,enfin vous connaissez) et même d'autre gars ou filles du crû,Joni Mitchell,Rita Coolidge et ceux du Dead ou de l'Airplane.

Longue descente aux enfers suite à l'accident mortel de Christine Gay Inton sa compagne.Le journal Spin titra même un jour "Mort de David Crosby" avec photo d'un Crosby obèse,hirsute,crasseux et shooté.Tout cela a été David Crosby comme ses armes à feu et son voilier(plus sympathique) mais qui faillit lui aussi devenir une épave.De cela j'ai déjà un peu discouru(Byrds,Crosby,Stills and Nash) .Mais je voudrais maintenant insister sur l'incroyable talent de mélodiste de David.On fait une pause avec Eight miles high,de l'époque Byrds.Je tiens ce titre pour le meilleur de toute mon histoire du rock à moi.}Tollé général chez ces jeunots de Thom,Chtif et Fab.Après la volée de bois vert et Eight miles high je vous retrouve pour la suite musicale majeure de David Crosby.

http://www.dailymotion.com/video/x9lod_the-byrds-eight-miles-high

David Crosby a enregistré avec les meilleurs.Et ce florilège nous propose des versions rares avec les autres musiciens,seul,avec le groupe relativement récent CPR.Que de bonnes choses dans ce pays d'infinie harmonie qu'est la musique de David Crosby.Je le conseille notamment à tous ceux qui pensent que ces arrangements sont datés,voire désuets.Influences jazz ou brésilennes,voix enchanteresses vous convaincront je l'espère.Personnellemnt j'ai découvert nombre de morceaux ignorés/Mr.Crosby n'est pas un survivant mais un orfèvre.

http://www.youtube.com/watch?v=JZxH_8VhRMs Laughing

13 janvier 2007

Une chanson:Hello in there

http://www.youtube.com/watch?v=wpxZqr8epMM Hello!

J'ignorais Hello in there.J'ignorais John Prine.J'ignorais qu'il pouvait y avoir tant d'émotion dans une simple chanson,une chanson  qui aurait pu être signée Don McLean,ou James Taylor,ou Tom Paxton,ou Harry Nilsson,ou Loudon Wainwright III,ou...Nanti de mon dictionnaire rock je découvre ainsi des perles.Celle-ci a 35 ans.Elle pourrait en avoir 100 ou quelques mois.C'est toute la vie,toute la mienne,toute la vôtre peut-être, joliment illustrée. J'aimerais que vous l'aimiez.

8 décembre 2006

Les gars de l'eau

Très belle réédition en double CD de l'album historique de la bande à Mike Scott.Cet Ecossais,maître d'oeuvre du groupe quitte l'Angleterre en 88 pour enregistrer avec une équipe de pointures du côté de Galway,près des lacs du Connemara,cette merveille dénommée Fisherman's Blues d'une richesse somptueuse.En fait je connaissais peu les Waterboys mais j'aime à me pencher sur le passé de la musique rock,nanti d'un bon dictionnaire.Ainsi je découvre des disques relativement récents(à peine 18 ans,et 18 ans c'est peu pour un rocker dont le premier 30 cm fut le Aftermath des Rolling Stones en 1966).

  Fisherman's Blues qui donne son titre est très roots irlandaises avec le violon de Steve Wickham et la mandoline d'Anthony Thistlewaite.Vous connaissez mon amour de la verte Erin.Strange boat est une déchirante ballade ou l'harmonica fait merveille.Ils reprennent aussi le Sweet thing d'un autre barde  du coin,Van Morrison et adaptent le poème du grand écrivain,du coin également,W.B.Yeats,The stolen child avec la participation du chanteur traditionnel Thomas McKeown.Dans certains morceaux ils ont sept ou huit et saxo,bouzouki,flûte font très bon ménage.Une très courte version du classique social de Woody Guthrie This land is your land termine ce premier disque.Les Waterboys connaissent leurs classiques puisqu'ils rendent hommage aussi au grand Hank Williams(Has anybody here seen Hank?)

Rien à jeter non plus dans le second opus.J'en extrairai le traditionnel instrumental Carolan's welcome et une originale reprise,très gaélique,de la si belle chanson Girl of the North Country de Maître Dylan.Mais ne croyez pas que Mike Scott et les Waterboys soient quelque peu figés entre Edimbourg,Dublin et le folk,ce qui d'ailleurs n'est déjà pas si mal.A preuve If I can't have you au tempo très jazz et les influences tziganes et klezmer de Soon as I get home.Au total 1h40 de musique toutes directions à déguster comme au pub avec les copains dans cette ambiance qui n'appartient qu'à ce pays pas comme les autres.Croyez moi.Signé Claude O'Baugee.Et vive le blues du pêcheur. http://www.youtube.com/watch?v=STWx8YnW2XA Ecoutez!

   

17 octobre 2006

On appelait ça un super-groupe

Crosby Stills & NashJ'ai choisi de changer d'air et de me présenter sous une autre bannière.Très bien mais voilà:mes gôuts et mes élans eux ne changent pas et j'ai toujours la passion de la musique et notamment celle des années californiennes.1968:Les Hollies,les Byrds et Buffalo Springfield lâchent momentanément Graham Nash,David Crosby et Stephen Stills qui en studio produisent alors un album que l'on n'appelait pas encore éponyme.Dans le chalet de la chanteuse Joni Mitchell qui sera en quelque sorte leur marraine,à Laurel Canyon ce lieu mythique de la culture hippie,la réunion de ces trois talents originaux va donner l'un des plus beaux disques de l'histoire du rock.C'est un disque apaisé alors que les trois musiciens doutent après des difficultés personnelles,deuils,ruptures.

   Citons simplement la somptueuse ballade Guinnevere et le si lyrique Wooden ships ainsi que l'entame de l'album Suite:Judy blue eyes,en hommage à Judy Collins qui fut l'amie de Stephen Stills.Vous me suivez? A l'époque à l'écoute de ce disque on a pu se prendre à rêver,à rêver que Stills ne deviendrait pas fou furieux,que Crosby ne se prendrait pas pour Billy le Kid.Mais c'est si loin tout ça.D'ailleurs ils vont mieux.Reste cette oeuvre somptueuse digne de Pet sounds,Sergeant Pepper's et des autres du Panthéon de notre jeunesse d'enfants gâtés.Je vous propose une version de Suite:Judy blue eyes un peu plus tardive,en live.

http://www.youtube.com/watch?v=MVEUbIgJa9Q

11 octobre 2006

Le vol des Oyseaux

Coffret 11 CD : 12 Dimensions (inclus un album inédit)  Je dois me confesser d'une chose innommable et incompréhensible et si vous pouviez connaître quelqu'un qui connaîtrait quelqu'un qui aurait fait presque la même chose. Enfin pas vraiment si grave car s'être rendu coupable de l'achat de l'intégrale "The Byrds/The Columbia Recordings" a fait de l'auteur de ces lignes une sorte de paria, de maniaque folk-rock, de has been and not very been.Quelle peut être la perversion de celui qui veut tout connaître de son groupe préféré,lui qui n'a plus l'âge qu'il avait du temps de Turn,turn,turn évidemment. Ce coffret que vous voyez là est l'objet du délit. Pris d'une pulsion néo-adolescente acnéique et baccalauréatesque pour ne pas dire abracadabrantesque j'ai acheté cet incunable. Je ne le regrette pas et l'écoute souvent. Mais qui dira la solitude le soir au fond du sofa de l'ermite quinqua qui rêve sur Renaissance Fair et plane sur Eight miles high?

Mr. Tambourine ManBien sûr, Byrdmaniax depuis longtemps j'avais déjà nombre de vinyls en leurs pochettes californiennes. J'avais déjà aussi le coffret 4CD et 81 chansons que je possédais pour la plupart en 45 tours,voire en cassettes.

  O vous tous ma peine est profonde

   Suis-je né trop tôt ou trop tard

   Suis-je donc le seul au monde

   A posséder 8 fois Mr Tambourine Man?

   Priez pour le pauvre Bogart.

              ( avec le concours de Paul Verlaine)

A propos de sofa aurai-je la raison de cet égarement du côté de chez Sigmund? Ou ai-je développé un syndrôme Peter Pan ou Forrest Gump? Mon moi profond  de baby boomer est-il en  train de vivre une catharsis avec mon ego de futur papy boomer? Ou ces putains de 35 ans qui ont passé  me blessent-ils à ce point? Pardon pour les grossièretés.

    On pourrait penser que musicalement cette utime et définitive collection apporte un plus et de l'inédit à revendre. Il y a de l'inédit mais tous les rockers vous le diront:99°/o de ce qui est inédit doit le rester. Par exemple le poème A Claudine que j'ai écrit en 61 parce que je l'avais vue à la piscine doit rester dans l'ombre. Les muses s'en remettront.

  Eigh Miles High  Mais revenons à nos Oyseaux. Les Byrds sont l'un des chaînons majeurs de la musique rock. Je ne reviendrai pas sur leur histoire mais un shaker Beatles+Beach Boys+Dylan donne à peu près cette formation qui a vu défiler une quizaine de musiciens sous la houlette de Roger Mc Guinn avec entre autres David Crosby et Chris Hillman. Des Byrds devaient sortir,excusez du peu, Crosby,Stills,Nash and Young, Poco,Buffalo Springfield, Flying Burrito Brothers, Tom Petty et plus tard leur influence devait être capitale sur R.E.M.

  Untitled    Parfois je regarde mon coffret. C'est un joli cube que les soixante millions d'incultes français n'ont pas évidemment et ça me rend tout chose. Il est en tirage limité à 350 exemplaires et j'ai le numéro 152. Est- ce que ça veut dire qu'au moins 151 ont été vendus de par le monde? Je le caresse et nous sommes là au bord du fétichisme avec ses angles aigüs comme tout cube qui se respecte, ses arêtes bien acérées et trois photos de pochettes sur chaque face latérale. J'en fais le tour, le périmètre pour les matheux, je le soulève  et le repose délicatement sur ma colonne de CD ordinaires,des bêtises comme Cohen, Cream ou Donovan. Parfois je frise l'autisme avec mon intégrale des Byrds en un sorte d'autosatisfaction béate. Puis je réagis et me mets en quête d'une intégrale des Lovin' Spoonful. Personne n'est parfait. Tout commentaire de soutien sera le bienvenu dans cette rude épreuve.

27 août 2006

Père et fils


Bien sûr il est tentant de rapprocher les destins de Tim et Jeff. Seulement voilà, la légende doit parfois s'effacer devant l'Histoire. Jeff n'a jamais connu son père Tim, parti avant sa naissance et mort  comme tout le monde d'un abus d'abus quand Jeff n'avait que 8 ans. Il reste deux points communs: leur génie musical et leur destin fulgurant et tragique, respectivement disparus à 28 et 31 ans.

Tim Buckley / Goodbye And Hello [Best of]

Tim Buckley(1947-1975) est l'auteur de plusieurs disques passionnants.On a réédité Tim Buckley et Goodbye and Hello en un seul coffret. C'est une très belle sélection qui comporte Song for Janie, Morning glory,Knight errant, chansons de la première ère Tim Buckley,d'une pureté angélique au timbre cristallin peu fait pour le hit-parade.

Cette voix à la beauté unique(enfin jusqu'à ce qu'apparaisse Jeff Buckley), Tim saura l'utiliser en prenant plusieurs tournants,d'abord dans le dépouillement de Happy-Sad puis dans les albums  presque expérimentaux que Buckley place lui-même sous l'influence de John Coltrane, Lorca et Starsailor. Complètement en panne de succès il va réemerger avec Greetings from L.A., album quasiment funky. Il meurt en 75 et d'après la bible de Michka Assayas(Dictionnaire du rock), "d'un cocktail d'héroïne et de morphine qu'il aurait pris pour de la cocaïne".Vraiment distrait Tim Buckley! Qui dira le gâchis?

Grace

    Bien distrait également Jeff qui en 97 décide de nager dans le Mississipi tout habillé et botté. Vous connaissez la suite. A l'East Village de New York en 90 il chante tout, Edith Piaf, un lied de Mahler, du hard rock. Surdoué comme son père il semble que son seul véritable disque soit Grace(à part diverses compilations parfois douteuses) où s'enchaïnent les perles comme Grace, Last goodbye, et des reprises de Cohen ou le Corpus Christi Carol de Benjamin Britten. Evidemment élévé au rang d'icône puisque mort tragiquement (moi je dis jamesdeanement), Jeff Buckley est devenu célèbre et maudit rejoignant une longue cohorte.

    De tout cela rien n'est important. Seule compte la magie de ces deux voix indomptables. Je vous encourage à vous aventurer dans la famille Buckley.Enfin la famille c'est beaucoup dire...

6 juillet 2006

Une chanson:Vincent

   Don McLean est un songwriter magnifique autant que méconnu. Auteur d'un tube planétaire en 70, American Pie, très belle chanson fleuve de 8 minutes qui raconte le rêve et le cauchemar américains. Mais cette brève note souhaite faire coup double:vous faire découvrir peut-être une autre chanson, sublime ballade, et revoir la magie des toiles du pauvre Vincent. Je vous laisse dans la nuit étoilée(Starry night) du duo McLean-Van Gogh.

http://www.youtube.com/watch?v=3MfqrLF5waM Ecoutez et regardez!

Starry, starry night
Paint your palette blue and gray
Look out on a summer's day
With eyes that know the darkness in my soul
Shadows on the hills
Sketch the trees and the daffodils
Catch the breeze and the winter chills
In colors on the snowy linen land

Now I understand
What you tried to say to me
How you suffered for your sanity
How you tried to set them free
They would not listen they did not know how
Perhaps they'll listen now

Starry, starry night
Flaming flowers that brightly blaze
Swirling clouds in violet haze
Reflecting Vincent's eyes of china blue
Colors changing hue
Morning fields of amber grain
Weathered faces lined in pain
Are soothed beneath the artist's loving hands

Now I understand
What you tried to say to me
How you suffered for your sanity
How you tried to set them free
They would not listen they did not know how
Perhaps they'll listen now

For they could not love you
But still your love was true
And when no hope was left inside
On that starry, starry night
You took your life as lovers often do
But I could have told you Vincent
This world was never meant for one as
beautiful as you

Starry, starry night
Portraits hung in empty halls
Frameless heads on nameless walls
With eyes that watch the world and can't forget
Like the strangers that you've met
The ragged men in ragged clothes
A silver thorn on a bloody rose
Lie crushed and broken on the virgin snow

Now I think I know
What you tried to say to me
How you suffered for your sanity
How you tried to set them free
They would not listen they're not listening still
Perhaps they never will

Paroles et musique de Don McLean

Ces mots seront imédiatement retirés en cas de préjudice.

28 juin 2006

John,John,Henry and Bruce

 

Oui,cette curieuse affiche belge est bien celle des Raisins de la colère ,singulièrement affadie quant au titre habituel.

 

"L'autoroute luit dans la nuit

Mais personne n'a envie de rire

Assis dans la lumière du feu de camp

J'attends le fantôme de ce vieux Tom Joad"

       Bruce Springsteen(The ghost of Tom Joad)

La ballade,très belle,qui donne son nom à l'album très dépouillé de Springsteen(1997) fait référence à Tom Joad,le fermier ruiné du grand roman de John Steinbeck,adapté au cinéma par John Ford,dès la sortie du livre(1940).Il est est des cas,très rares où un grand livre peut donner naissance à un grand film.Le roman sonnait un peu comme un reportage;le film,très rigoureux,est un road-movie avant la lettre,contant la poignante errance d'une famille de paysans d'Oklahoma au lendemain de la Grande Dépression.

La route,c'est celle de la Californie qu'emprunte la vieille automobile bringuebalante des Joad,rappelant bien sûr les chariots bâchés de la mythologie du western,cahotant,trébuchant.John Ford,immense auteur des plus beaux films sur l'Ouest,maîtrise à la perfection la dramaturgie de cet espace vers la liberté(Go West,young man).Sur la route on rencontre aussi bien la fraternité que la désillusion,l'amitié que la trahison et les lendemains chantent rarement aux exilés du rêve américain.

L'authenticité du film est totale.Certaines scènes ont été tournées dans de vrais camps "oakies"(le surnom des déplacés de l'Oklahoma).Et Henry Fonda incarne avec foi Tom Joad,chef de famille qui veut croire encore à son Amérique.Les raisins de la colère,c'est simplement toute la noblesse du cinéma américain.Un grand livre,un grand film et soixante ans après un grand disque.N'en déplaise,un pays qui nous a donné John Steinbeck,John Ford,Henry Fonda et Bruce Springsteen  ne peut être complètement mauvais.

 

 

12 juin 2006

Le vent de la prairie,au coin du feu

Publicité
<< < 10 11 12
BLOGART(LA COMTESSE)
Publicité
Archives
BLOGART(LA COMTESSE)
Newsletter
32 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 369 747
Publicité